Résultats de la recherche - Sade, marquis de
Donatien Alphonse François de Sade

Détenu sous tous les régimes politiques (monarchie, République, Consulat, Empire), il est resté enfermé — sur plusieurs périodes, pour des raisons et dans des conditions fort diverses — pendant vingt-sept ans sur les soixante-quatorze années que dura sa vie. Lui-même, en passionné de théâtre, écrit : « Les entractes de ma vie ont été trop longs ». Il meurt en détention à l'asile d'aliénés de Charenton.
De son vivant, les titres de « marquis de Sade » et de « comte de Sade » lui ont été alternativement attribués, mais il est plus connu par la postérité sous son titre de naissance de ''marquis''. Dès la fin du , il est surnommé le ''Divin Marquis'', en référence au « divin Arétin », premier auteur érotique des temps modernes ().
Occultée et clandestine pendant le , son œuvre littéraire est réhabilitée au début du par Apollinaire et les surréalistes mais toujours interdite. Jean-Jacques Pauvert est le premier éditeur à braver la censure en publiant sous son nom ses œuvres. Poursuivi en 1956 pour outrage aux mœurs, défendu par maître Maurice Garçon, il est condamné, mais relaxé en appel en 1958. La dernière étape vers la reconnaissance est sans doute représentée par l’entrée de Sade dans la bibliothèque de la Pléiade en 1990.
Son nom est passé à la postérité sous forme de substantif. Dès 1834, les néologismes « sadique » et « sadisme », qui font référence aux actes de cruauté décrits dans ses œuvres, figurent dans un dictionnaire ; les deux mots finissent par être transposés dans diverses langues. Informations fournies par Wikipedia